La CFDT face à l’engagement dans le tout nucléaire

Michèle Dupré

Chapitre d'ouvrage de Michèle Dupré in CFDT 1968-2018 : Transformer le travail, transformer la société ? Des luttes autogestionnaires au réformisme, Chronique Sociale , 2018.

Ouvrage publié suite au colloque « CFDT, 1968-­2018, Auvergne-Rhône-­Alpes : transformer le travail, transformer la société ? Des luttes autogestionnaires au réformisme », co-organisé par le Centre Max Weber, en partenariat avec l’Union régionale interprofessionnelle CFDT de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et aux côtés des Universités Lumière Lyon 2 et Lyon 3 Jean-Moulin, de Sciences Po Lyon et des laboratoires LARHRA et Triangle.

Résumé de l’ouvrage : les événements de mai 1968 ont révélé aux yeux de beaucoup l’importance de la jeune CFDT. Par la diversité de leurs actions, les militants CFDT ont pu révéler l’émergence d’une nouvelle force, d’une nouvelle gauche. Leur référence à l’autogestion, la priorité accordée aux droits syndicaux, leur souhait de rompre avec les rapports hiérarchiques, leurs racines chrétiennes qui n’empêchent pas des courants anarcho-syndicalistes de faire route commune, leur volonté de considérer les travailleurs comme des personnes et, par conséquent, de s’intéresser à tous les aspects de la société, étonnent et paraissent en rupture avec les pratiques d’alors, patronales comme syndicales.

Aujourd’hui, la CFDT est devenue la première force syndicale en France, privé et public confondus, par le nombre d’adhérents revendiqués. Mais est-ce bien la même CFDT ? Avec le «  recentrage  » et le réformisme assumé, n’a-t-elle pas tourné le dos à ses idéaux ? Ou, au contraire, poursuit-elle les mêmes objectifs ?

Ce livre donne un aperçu très éclairant de la période 1968-2018, à travers le prisme de la CFDT, en examinant non seulement les transformations dans le travail, mais aussi dans les questions sociales et sociétales.

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