Les membres de l’équipe Dynamiques sociales et politiques de la vie privée (DVP) situent leurs recherches dans l’un ou plusieurs des quatre axes suivants :
1/ Naître et mourir
Au commencement même de la famille, la reproduction humaine, dans son sens le plus concret, est aujourd’hui interrogée par le développement de nouvelles technologies offrant de nouvelles possibilités à l’organisation de la famille et de la parenté. La parentalité, et plus largement la filiation, s’affranchissent-elles de la dimension biologique ? De nouveaux défis se posent quant à la régulation sociale de la famille et à la définition même de la parenté. Défis qui cherchent non seulement de nouveaux cadres législatifs mais également de nouveaux repères éthiques, de nouvelles normes sociales. La fin de vie et le deuil, autres temps forts de la vie de famille, sont aussi en profonde transformation. Là encore, de nouvelles questions émergent, mais la transformation des pratiques et des représentations, des attitudes et des attentes, déborde très largement la seule dimension familiale pour se poser en termes de nouvelles normes professionnelles et valeurs sociales. Chercheur-e-s particulièrement engagé-e-s dans cet axe : Jean-Hugues Déchaux, Gaëlle Clavandier, Magali Mazuy, Maks Banens, Mathieu Azcue, Maël Dieudonné, Laurence Tain
2/ Sexualités, couples, identités
Toujours au cœur de la famille, le lien conjugal continue de chercher comment concilier autonomie individuelle, vie de couple et exercice de la parentalité sous des formes légalement reconnues, protégées et soutenues. La dynamique entraîne massivement l’ensemble des couples et pose des questions particulières pour des couples comme ceux de même sexe et les couples d’origines mixtes. Chercheur-e-s particulièrement engagé-e-s dans cet axe : Emmanuelle Santelli, Maks Banens, Céline Costechareire, Georges Eid, Isabelle-Sayn, Thomas Lavergne.
3/ Mutations de la parenté
Les rapports de genre soutiennent les systèmes pratiques et normatifs de la parenté et, inversement, la parenté soutient et reproduit les rapports de genre. Or, les deux sont en profonde mutation. L’articulation entre parenté et genre, son évolution et ses effets sur les réalités économiques et sociales constituent un large champ d’exploration scientifique. Chercheur-e-s particulièrement engagé-e-s dans cet axe :
Jean-Hugues Déchaux, Magali Mazuy, Florence Dupré, Alexandra Levasseur, Zhanna Karimova, Breanna Jones, Georges Eid.
4/ Devenir adulte – rester autonome
Devenir adulte est un processus particulièrement complexe dans une société dont les âges de la vie et les rapports entre générations se redéfinissent, notamment quand le processus se déroule dans un contexte de migration ou issu de la migration. C’est alors qu’il doit composer avec une diversité de valeurs et développer des compromis complexes. L’autonomie est également un enjeu au sein des, comme par exemple au sein d’une institution particulièrement, la prison : comment les personnes incarcérées peuvent-elles se dégager des formes d’autonomie et de reconnaissance dans un espace dépersonnalisant ? Elle l’est encore quand la santé est atteinte et quand l’individu est confronté à un handicap moteur, psychologique ou sensoriel, que ce soit à l’hôpital, dans un centre médico-social ou à domicile. Chercheur-e-s particulièrement engagé-e-s dans cet axe : Emmanuelle Santelli, Corinne Rostaing, Maks Banens, Virginie Blum, Fabienne Tanon, Marie-Clémence Le Pape, Jessie Dubief, Fatou Diop.