Qu’est-ce qu’une « image de chantier » ? Diffère-t-elle selon qu’elle est prise par un e habitant e, un e chercheur e, un e artiste ou un artisan ? En quoi, au contraire, est-elle semblable quel
le que soit l’auteur e ?Cet article met l’accent sur la porosité des motifs – au sens de raisons comme de figures – et des usages des images de chantier prises par ces différents types d’auteur
es. Il s’appuie sur une recherche construite au croisement de l’art et des sciences humaines et sociales et consistant à « saisir le chantier par l’image » à partir d’une étude empirique combinant collecte d’images de chantier de rénovation domestique et entretiens. Prenant acte de cette porosité des motifs et des résonances existant dans un ensemble composé de centaines d’images de chantier, nous explorons ici l’hypothèse d’une “esthétique de chantier”, possiblement située au carrefour de l’ordinaire, de l’infra-ordinaire et de l’extra-ordinaire, entre monde quotidien et dimension artistique.En savoir plus : article et numéro disponibles intégralement en libre accès sur le site Web de la revue