Sixième séance du séminaire 2024-2025 de l’équipe POCO (25/04/2025)

Date :Vendredi 25 avril de 10h00 à 12h30

L’équipe 3, Politiques de la connaissance : savoirs situés et enjeux démocratiques, organise la sixième séance de son séminaire 2024-2025.

Au programme de cette séance, deux interventions :

Intervenant :

  • Nicolas Chambon, maître de conférence en sociologie et membre de l’équipe POCO (Orspere-Samdarra / université Lumière Lyon 2)

Intitulé : « Pour une sociologie de la santé mentale ? Enquêter sur les dimensions sociales et environnementales du trouble psychique. »

Cette intervention propose de revenir sur les apports possibles d’une sociologie de la santé mentale, en s’appuyant sur une définition environnementale et sociale de la santé mentale. À rebours d’approches exclusivement individuelles ou biomédicales, il s’agira d’interroger ce que signifie enquêter sur les dimensions contextuelles, relationnelles et structurelles de la santé mentale, tant sur le plan épistémologique que méthodologique. À partir de différentes enquêtes menées auprès de personnes hospitalisées en psychiatrie, dans le champ de l’accompagnement au logement ou encore dans le domaine de la précarité, je montrerai la valeur heuristique mais aussi pratique de cette approche, tant pour les politiques publiques que pour les professionnels de l’action sociale.

Intervenant :

  • Christian Laval, professeur émérite de sociologie et membre de l’équipe POCO (CREMIS / Université Lumière Lyon 2)
  • Guillaume Pegon, chercheur en sciences sociales et responsable du secteur Santé mentale et soutien psychosocial au siège d’Action contre la faim.

Intitulé : « Souci écologique et santé mentale dans un monde troublé »

Résumé :
Dans un monde en feu, la crainte de l’effondrement de soi et du monde met à mal nos subjectivités, formatées pour une vie de croissance sans fin sur une terre sans limite. Stress, éco-anxiété, colère, peur, renoncement, tristesse… Comment nous défaire de ces passions qui infléchissent notre santé mentale ?
Nombreux sont ceux qui semblent ouvrir des brèches subjectives originales sur ce qui pourrait rendre nos vies et le monde vivables : collapsologues, écopsychologues, écoféministes, antispécistes, cliniciens de la précarité, etc. Leurs points communs ? Œuvrer dans les marges, les zones à défendre, les interstices et tenter d’entrer en relation différemment avec les entités qui peuplent la Terre : humains, animaux, arbres, esprits.

Plus d’information sur l’ouvrage sur le site de l’éditeur.

La séance se déroulera le vendredi 25 avril, de 10h à 12h30, à la MSH LSE en salle Elise Rivet (14 avenue Berthelot - 4e étage).
Contact : Anthony Pecqueux