Cliquez ici si ce message ne s'affiche pas correctement
Logo CMW

Lettre du Centre Max Weber - Mardi 23 janvier 2018

VIE SCIENTIFIQUE

RAPPEL : Quatrième séance du séminaire « Action collective » 2017-2018 (25/01/2018)

Le séminaire Action collective, commun au Centre Max Weber et à Triangle, en est à sa septième année d’existence. Il se propose cette année de réfléchir sur la thématique : Protestation et résistance en contexte autoritaire , en sollicitant des spécialistes de contextes autoritaires variés tant géographiquement que temporellement.

La quatrième séance de l’édition 2017-2018 aura pour invité Paul Cormier, docteur en science politique (Centre Emile Durkheim et CRAPUL).

Intitulé de l’intervention : « Les conséquences biographiques et organisationnelles de l’engagement révolutionnaire en contexte autoritaire : le cas de la gauche turque depuis les années 1970 »

Résumé : le coup d’État militaire de septembre 1980 a mis un coup d’arrêt au développement – initié au début des années 1960 – d’une gauche révolutionnaire dynamique et protéiforme en Turquie. La junte la réprime brutalement et réorganise en profondeur les institutions du pays, rétrécissant drastiquement et durablement l’espace des possibles politiques. Contrairement à l’islam politique qui s’impose progressivement dans le cadre du régime sécuritaire mis en place par les militaires, la gauche peine pour sa part à se recomposer. Dès lors, comment poursuivre collectivement et individuellement un engagement délégitimé ? Partant d’une enquête de terrain menée en Turquie et en France dans le cadre d’une thèse de doctorat, cette présentation propose de penser ensemble les recompositions des régimes autoritaires et leurs conséquences sur les groupes et les trajectoires militantes.

Pour les doctorant.e.s, l’inscription au séminaire se fait auprès de Sophie Béroud : sophie.beroud@univ-lyon2.fr.

La séance aura lieu le jeudi 25 janvier 2018, de 10h30 à 12h30, en salle D4.260 (ex R.253) de l’ENS de Lyon (15 parvis René Descartes - 69007 Lyon).

Contact : Lilian Mathieu
En savoir plus : présentation complète du séminaire sur le site Web de Triangle

RAPPEL : ISH : Axe Genre - Rencontres du genre : « Alpha mâle : séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes » (25/01/2018)

L’Institut des sciences de l’homme, dans le cadre de son axe scientifique Genre, et en collaboration avec Marianne Thivend (LARHRA, Univ. Lyon 2) et Christine Détrez (CMW, ENS de Lyon), organise une cinquième « Rencontre du genre » ouverte à tous les membres des laboratoires associés.

Intitulé : « Alpha mâle : séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes »

Invitée : Mélanie Gourarier, chargée de recherche CNRS en anthropologie au Laboratoire d’études sur le genre et la sexualité (LEGS) à Saint-Denis.
Elle viendra présenter son ouvrage Alpha mâle : séduire les femmes pour s’apprécier entre hommes, paru aux éditions du Seuil en mars 2017.

Résumé : convaincus de vivre dans une société désormais soumise au règne des femmes, des hommes s’emparent aujourd’hui des instruments de la protestation minoritaire pour revendiquer une place qu’ils auraient perdue. La "Communauté de la séduction" est une de ces confréries d’un nouveau genre, dont Mélanie Gourarier entreprend l’ethnographie. C’est aussi l’occasion d’interroger la "crise de la masculinité", et les principes de ce masculinisme inédit, opposé aux femmes comme aux "hommes sans qualités".

Inscription nécessaire par courriel, à l’adresse suivante : communication@ish-lyon.cnrs.fr

Contact : communication@ish-lyon.cnrs.fr
En savoir plus : page web de l’Axe scientifique Genre de l’ISH disponible à l’adresse suivante

RAPPEL : Deuxième séance du séminaire Image Animée 2017-2018 (29/01/2018)

Le Séminaire Image Animée du Centre Max Weber vous invite à la deuxième séance du programme 2017-18.

Il s’agira d’une projection-débat autour du film de Catherine Gauthier, Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites (35’, 2016).

Synopsis : Sociologie de comptoirs, cafés cosmopolites est un film photographique qui traite des cafés de quartier de Saint-Étienne comme lieux de mémoire de l’accueil de générations successives de migrants arrivées à Saint-Étienne dans la deuxième moitié du 20ème siècle de divers horizons. Fortement liés à la vie ouvrière, ses estaminets aux formes architecturales et sociales traditionnelles, sont aujourd’hui en voie de disparition. Ils gardent cependant la mémoire des sociabilités autour du logement, du travail et de l’exil, qui ont marqué leur quartier. Clients et patrons y assument, voire y affirment leurs origines sociales, ethniques, géographiques.

Responsables et animation de la séance : Catherine Gauthier et Hannelore Girardot-Pennors.

L’équipe du SIA sera heureuse de vous rencontrer et d’échanger avec vous lors de cette séance.

L’entrée en est libre sous réserve de places disponibles.

La séance se tiendra le lundi 29 janvier 2018, de 18h30 à 21h, à la MJC Monplaisir (25 av. des frères Lumière - 69008 Lyon).

Contact : sia@ish-lyon.cnrs.fr
En savoir plus : présentation de la séance et plaquette de présentation générale du séminaire en pièces jointes :

Quatrième séance du séminaire de l’équipe TIPO (02/02/2018)

L’équipe 1, Travail, institutions, professions et organisations organise la quatrième séance publique de son séminaire 2017-2018.

Son invité en sera Emmanuel Henry, professeur de sociologie à l’Université Paris Dauphine, chercheur à l’IRISSO.

Intitulé de l’intervention : « Les politiques de santé au travail »

E. Henry présentera son dernier ouvrage, Ignorance scientifique et inaction publique. Les politiques de santé au travail, paru aux Presses de Sciences Po en 2017.

La séance se déroulera le vendredi 2 février 2018, de 10h à 12h30, en salle André Frossard de l’Institut des sciences de l’homme (14 avenue Berthelot - 69007 Lyon).

Contact : Magali Robelet

RAPPEL : Journée d’étude : « Santé mentale au prisme des expériences de genre et de sexualité minoritaires » (02/02/2018)

Dans le cadre du laboratoire junior « Théories et Performances de genre - Études queer et féministes », et avec la participation du Centre Max Weber, une journée d’étude est organisée.

Intitulé : « De la psychiatrisation des troubles à l’avènement de la thérapie queer : santé mentale au prisme des expériences de genre et de sexualité minoritaires »

Résumé : les interventions de la journée visent à décrire et appréhender des situations empiriques où des expériences de genre et de sexualité dérogeant au cadre de l’hétéronormativité s’articulent à des problématiques de santé mentale.

La perspective sociologique nous invitera d’abord à mettre l’accent sur les conditions structurelles de la survenue d’une souffrance psychologique chez des personnes non cisgenre et/ou concernées par une sexualité minoritaire. Dans quelle mesure la stigmatisation de ces populations peut-elle, de fait, engendrer un mal-être psychique ? Le recueil d’observations de personnes trans, non-binaires et queer permettra une mise en perspective incarnée de ce questionnement. Face à ces témoignages, l’on pourra s’interroger sur la manière dont se positionnent la psychiatrie et la psychanalyse dans leurs formes modernes. Quelles sont les prises en charge envisageables pour celleux placé.e.s en dehors des normes de genre et de sexualité — personnes queer et/ou trans ? Les expériences cliniques d’analystes et d’accompagnant.e.s de personnes queer éclaireront les contours de ces nouvelles formes de suivis.

Ces perspectives thérapeutiques semblent d’autant plus remarquables que les sciences sociales exhument la pathologisation des populations non-cisgenres et/ou à la sexualité déviante. Cette stigmatisation est l’apanage, entre autre, des disciplines psychanalytiques et psychiatriques. L’on interrogera, à ce titre, les processus d’étiquetage qui affectent les personnes trans et les travailleur.se.s du sexe : à l’aune de quels dispositifs et prismes théoriques la psychiatrie les érige-t-elle en personnes psychiquement malades ? C’est une question que la prise en compte de l’agentivité des personnes étiquetées invite toutefois à coupler à celles des résistances : quels contournements et réappropriations du diagnostic peut-on, à l’inverse, observer au sein des populations pathologisées ? Soucieux.ses de réintroduire un dialogue disciplinaire, nous avons cependant pris le parti d’explorer des usages non-stigmatisants d’une tradition psychanalytique dépouillée de ses schèmes hétéronormés. Sera ainsi proposée une interprétation psychanalytique contemporaine de l’anorexie. Trop souvent rapportée à la surconformité à un idéal féminin elle mettrait en réalité en jeu l’invention d’un au-delà des genres féminin et masculin.

La journée se déroulera le vendredi 2 février 2018, de 09h30 à 17h20, en salle D2 128 de l’ENS de Lyon (15 parvis René Descartes - 69007 Lyon).

Contact : Marlène Bouvet
En savoir plus : programme de la journée en pièce jointe :

Quatrième séance du séminaire de l’équipe DPCS (05/02/2018)

L’équipe 5, Dispositions, pouvoirs, cultures, socialisations du Centre Max Weber, invite à la quatrième séance de son séminaire « Travaux en cours ».

Ses intervenants en seront :

La séance aura lieu le lundi 5 février 2018, de 17h à 19h, en salle D4.143 du site Descartes de l’ENS de Lyon (15 parvis René Descartes - 69007 Lyon).

Contact : Pierre Mercklé
En savoir plus : programme du séminaire en pièce jointe :

Troisième séance du séminaire « re/lire les sciences sociales » 2017-2018 (05/02/2018)

Lire et discuter les travaux les plus récents en sciences sociales, en compagnie de leurs auteurs, de chercheurs et de grands témoins ; relire les grands classiques, à l’occasion de leur réédition… Telle est la double vocation du séminaire « re/lire
les sciences sociales »
, organisé une fois par mois par le Département de sciences sociales de l’ENS de Lyon et le Centre Max Weber, en partenariat
avec Liens Socio, Lectures et la Bibliothèque idéale des sciences sociales (BI2S).

Sa troisième séance aura pour invités Julie Pagis, chargée de recherche au CNRS, laboratoire Iris et Wilfired Lignier, chargé de recherche au CNRS, laboratoire CSE.

Ils sont les invités du séminaire « Re/lire les sciences sociales » à l’occasion de la parution de leur ouvrage : L’Enfance de l’ordre. Comment les enfants perçoivent le monde social , Paris, Le Seuil, 2017.

Préparation et animation de la séance :
Sofia Aouani, Jeanne Gaillard, Joséphine Ernotte, Marion Sbriglio (élèves à l’ENS de Lyon)

Enseignant responsable de la séance :
Pierre Mercklé, maître de conférences en sociologie, ENS Lyon, Centre Max Weber.

Ressources numériques : lire le compte-rendu de Corentin Roquebert sur Lectures.

L’accès au séminaire est libre.

La séance est organisée le lundi 5 février 2018, de 13h30 à 16h, en salle D2 018 de l’ENS de Lyon (15 parvis René Descartes - 69007 Lyon).

Contact : Afifa Zenati
En savoir plus : programme du séminaire disponible à l’adresse suivante

RAPPEL : Journées d’étude : « Philosophies des techniques et question du travail » (06-07/02/2018)

L’Institut de recherches philosophiques de Lyon (IRPhiL) et la Société francophone de philosophie de la technique (SFPT - hébergée par l’Université de technologie de Compiègne) organisent deux journées d’étude.

Intitulé des journées : « Philosophies des techniques et question du travail : par-delà les « moyens de production »

Ces journées s’inscrivent dans le double contexte de la reprise des activités de la SFPT et de la mise au programme des notions « Travail – Techniques – Production » à l’agrégation externe de philosophie 2018.

Résumé partiel : les grands enjeux de la question du travail façonnent nos manières de penser les techniques. Aujourd’hui comme hier (depuis le XIXe siècle), c’est presque toujours à partir des questions que pose le travail que les techniques suscitent l’intérêt des philosophes.
Nous voudrions tenter ici de renverser la perspective : non pas seulement interroger les techniques à partir du travail et de la production, mais interroger le travail et la production à partir de la philosophie des techniques et des différentes pensées des techniques, par-delà la conception courante, anthropologique et instrumentale, des techniques comme procédés de production ou moyens de travail (et corrélativement, de la conception « métrique » du travail comme facteur de production). En quoi les différents traitements philosophiques de la technique conditionnent-ils, implicitement ou explicitement, la manière dont le travail est défini et dont sont thématisés ses enjeux, sa place dans nos sociétés, son sens et sa valeur ? Partir des philosophies de la technique permet-il de penser à nouveaux frais la production, par-delà les anthropologies du travail ?

La manifestation se déroulera dans les locaux de l’Université Jean Moulin Lyon III, Salle de la Rotonde (18 rue Chevreul - 69007 Lyon).

Contact : Sacha Loeve
En savoir plus : programme des journées en pièce jointe :

RAPPEL : Journée d’étude : « Travail de care, genre et dépendances en Europe » (07/02/2018)

Le laboratoire LARHRA, dans le cadre de son « Axe genre », en partenariat avec le LabEx EHNE, est à l’initiative d’une journée d’étude.

Intitulé : « Travail de care, genre et dépendances en Europe »

Résumé : à la suite d’une première journée d’étude consacrée à la question des approches historiques du travail de care en septembre 2017, cette journée veut interroger plus spécifiquement les relations de dépendances qui structurent le travail de care. Parce que la notion de care engage à porter l’attention sur la prise en charge des besoins des autres, elle pose la question de la nature des rapports entre tous les acteurs et actrices pris dans cette relation. La question que soulève le travail de care n’est alors plus seulement « qui agit sur qui et en vertu de quoi » mais aussi « qui dépend de qui et comment ».

Dans le cadre de cette réflexion, nous souhaitons interroger les effets de la vulnérabilité (concept central dans le régime de justification du travail de care) sur la nature même du travail, sur la relation qui en découle et sur les effets qu’elle a sur l’identité des individus. Qu’est-ce que la mise en lumière de la dépendance peut faire à la saisie des rapports de genre, de classe mais aussi de race en jeu dans le travail de care ? Et à quelle échelle les interroger ? Si la dépendance peut se saisir au ras des individus, dans leurs relations de corps à corps, elle peut également questionner les arrangements sociaux du soin d’autrui à plus large échelle entre famille, État, marché, institution. Par ailleurs, cette journée sera l’occasion de réfléchir à la notion de « chaîne de care » proposée par la sociologue Arlie Hochschild pour désigner la série de liens interpersonnels fondés sur un travail de care.

La journée se déroulera le mercredi 7 février 2018, de 09h15 à 18h00, sur le site Monod de l’ENS de Lyon, en salle 1 (place de l’école - 69007 Lyon).

Contact : Clyde Plumauzille et Mathilde Rossigneux-Méheust
En savoir plus : programme de la journée disponible à l’adresse suivante

Quatrième séance du séminaire de l’équipe DVP (09/02/2018)

L’équipe 2 du Centre Max Weber, Dynamiques sociales et politiques de la vie privée, convie à la quatrième séance publique de son séminaire 2017-2018.

Son invité en sera Julien Bernard, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Nanterre et chercheur au laboratoire Sophiapol.

Intitulé de l’intervention : « Partir sans laisser de trace : divergence et concurrence des sentiments autour du don du corps à la science »

La séance aura lieu le vendredi 9 février 2018, de 10h à 13h, en salle Berty Albrecht de l’Institut des sciences de l’homme (16 avenue Berthelot - 69007 Lyon)

Contact : Gaëlle Clavandier
En savoir plus : programme (complété) du séminaire en pièce jointe :

EHESS : Séminaire « Enquêtes sur les temporalités » (mars - juin 2018)

L’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) accueillera, de mars à juin, un nouveau séminaire co-organisé par Marc Bessin (DR CNRS, IRIS), Edouard Gardella (CR CNRS, CMW) et Arnaud Fossier (MCF Université de Bourgogne).

Intitulé : « Enquêtes sur les temporalités »

Argumentaire : le « temps » a été fortement pris en charge par les sciences physiques, la psychologie et la philosophie, mais il est courant de lire qu’en sciences sociales, le « temps » n’est pas un objet légitime ou qu’il n’a pas donné lieu à des travaux empiriques probants. Ce séminaire part d’une hypothèse intermédiaire : certes, le « temps » est encore aujourd’hui un objet mineur en sciences sociales, si l’on compare avec la place qu’il occupe, par exemple, en physique quantique, en philosophie de l’histoire, en phénoménologie, ou encore en psychologie de la perception et dans les sciences cognitives, mais il existe de nombreux travaux historiques, sociologiques ou anthropologiques qui font du « temps » un objet d’enquêtes et qui montrent qu’il ne s’agit pas d’une entité homogène. Du point de vue des sciences sociales, on parlera donc généralement de « temporalités ».

Le séminaire poursuivra deux objectifs principaux : le premier sera de montrer qu’il existe un ensemble de travaux dans les sciences sociales actuelles qui portent sur les temporalités. Nous solliciterons ainsi des chercheurs en histoire, en sociologie ou en anthropologie, qui viendront présenter leurs travaux, que ce soit sur les rythmes (individuels et collectifs), l’urgence, ou l’articulation entre passé, présent et avenir dans différentes sociétés. Le second objectif sera méthodologique, car les temporalités constituent un objet qui peut sembler difficile à appréhender par les outils des sciences sociales (évanescent, a priori, caché « dans les têtes », etc.). Il est en outre difficile de concilier la façon dont les chercheurs inscrivent leur objet « dans le temps » (ce que nous appelons l’histoire) et l’étude des façons dont les acteurs étudiés produisent leur temps (ce que nous pouvons appeler l’historicité). Nous réfléchirons donc avec les chercheurs invités aux diverses manières de faire des temporalités un objet propre aux sciences sociales.

Le séminaire aura lieu le jeudi de 11h à 13h, dans les locaux de l’EHESS, en salle AS1_08 (54 bd Raspail - 75006 Paris), les 8 et 22 mars, 12 avril, 3 et 24 mai, 14 juin 2018. Les séances des 3 mai et 14 juin se dérouleront en salle AS1_23.

Contact : bessin@ehess.fr et edouardgardella@yahoo.fr
En savoir plus : programme disponible à l’adresse suivante

PUBLICATIONS / INTERVENTIONS / PRIX

« L’interprétation sociologique des rêves » (B. Lahire, La Découverte, 2018)

Résumé partiel : le rêve peut-il être appréhendé par les sciences sociales ? Objet devenu indissociable de la psychanalyse, étudié par la psychologie et les neurosciences, il était jusqu’à ce jour largement ignoré des sociologues. Certes, quelques chercheurs ont pu s’interroger sur la manière dont le rêve a été perçu selon les époques et les milieux. Mais ce que propose Bernard Lahire ici, c’est d’entrer dans la logique même de sa fabrication et de relier les rêves aux expériences que les individus ont vécues dans le monde social.
L’ambition de cet ouvrage, inédit en sociologie, est d’élaborer une théorie générale de l’expression onirique. En partant des acquis du modèle d’interprétation proposé par Freud, Bernard Lahire s’efforce d’en corriger les faiblesses, les manques et les erreurs, en tirant parti des nombreuses avancées scientifiques accomplies depuis L’Interprétation du rêve.

En savoir plus : table des matières et extrait disponibles sur le site Web de l’éditeur

« Animer l’espace public ? Entre programmation urbaine et activation citoyenne » (P. Pichon et J.-P. Thibaud (dir.), Ambiances, n°3, 2017)

La thématique de l’animation des espaces publics est au centre de ce dossier thématique de la revue Ambiances. Elle est interrogée à l’articulation des lieux et des temporalités qui mettent en scène une pluralité d’actions et d’acteurs. Les contributions qui composent ce dossier proviennent de disciplines différentes : architecture, art, sociologie, géographie, sciences politiques, et ouvrent le dialogue entre diverses situations et démarches d’enquête. La fabrique de la vie citadine en est ainsi éclairée, de même que les conséquences de cette « activation » de nos modes de vie, et ses incidences sur la qualité de la vie urbaine.
Trois grandes lignes traversent ainsi l’ensemble des contributions, permettant de mettre à jour les enjeux d’une telle thématique. Premièrement, l’animation conduit à interroger la part socio-esthétique des expériences habitantes et des processus urbains à l’œuvre. Deuxièmement, l’animation nécessite d’être questionnée dans sa profondeur historique, anthropologique et phénoménologique. Troisièmement, l’animation procède d’enjeux politiques de toute première importance et réclame de porter un regard critique et attentif à ses effets.

En savoir plus : numéro intégralement disponible en accès libre sur le site Web de la revue

« Étudier la crémation aujourd’hui. Éléments méthodologiques et programmatiques » (G. Clavandier, in L’orchestration de la mort. Les funérailles, des temps modernes à l’époque contemporaine, Presses Universitaires du Septentrion, 2017)

Résumé de l’ouvrage : si l’histoire de la mort a suscité de nombreux travaux, celle du sort réservé au corps morts reste méconnue. Jusqu’au XVIIIe siècle, l’Église se charge de l’ensevelissement des corps dans les églises, chapelles ou cimetières adjacents, en veillant à sacraliser ces espaces funéraires. Mais l’urbanisation, l’influence des scientifiques et des philosophes et les exigences de santé publique entraînent une série de mesures administratives.
Le mouvement hygiéniste souligne au XIXe siècle les problèmes de séparation définitive des vivants et des morts et du choix de l’emplacement du cadavre. Dans le cimetière public et laïc, une nouvelle célébration de la mémoire voit le jour. À partir des années 1870, des médecins positivistes prônent la crémation des corps au nom de la santé publique et revendiquent la liberté d’expérimentation, tout en demeurant attachés au respect du culte des morts. Historiens, sociologues et anthropologues mêlent leur regard pour penser le temps et les formes du passage de la communauté des vivants à l’univers de la mémoire.

En savoir plus : sommaire disponible sur le site Web de l’éditeur

« Les transformations des modes de contrôle croisés entre associations et autorités publiques dans le secteur du handicap » (M. Robelet, in Revue française d’administration publique, vol. 163, n°3, 2017)

À partir d’une enquête menée en région Rhône-Alpes, l’article montre comment évoluent les relations de contrôle croisées entre opérateurs associatifs et autorités publiques dans le secteur du handicap. À des relations marquées par les connaissances personnelles et l’autorégulation succèdent – au gré de l’affirmation des dirigeants salariés dans les associations et des recompositions de l’action publique – des modalités de contrôle à distance. Cette forme de contrôle stabilise la polarisation du secteur entre grandes et petites associations et fait évoluer les relations sociales, qui s’intensifient et se diversifient tout en étant plus impersonnelles et détachées de préoccupations militantes.

En savoir plus : article disponible en ligne via CAIRN (accès authentifié)

« La construction des corps par les discours médicaux » (N. Aulombard, in Mondes Sociaux [en ligne], 15 janvier 2018)

L’article traite des discours médicaux sur les corps du criminel et de l’homosexuel. Ces deux cas sont intéressants car ils montrent comment les discours médicaux reproduisent et construisent une fiction de corps légitime – la masculinité – en définissant les frontières basse et haute à travers la construction de corps-repoussoirs.

En savoir plus : article disponible en ligne

APPELS À CONTRIBUTIONS/CANDIDATURES

RAPPEL : H2020 : Compte-rendu de la réunion d’information « Genre » du 19/12/2017

Vous trouverez en pièce jointe, à toutes fins utiles, le compte-rendu du séminaire d’information sur les prochains appels à projets « Genre » dans le programme Horizon 2020, qui s’est tenu à Paris le 19 décembre 2017.

Pour rappel, à l’Université Lumière Lyon 2, vos interlocuteurs pour ces projets sont Michaël Berthet ou Colin Volle.

En savoir plus : compte-rendu en pièce jointe :

RAPPEL : Appel à communications : Colloque « Violences et radicalités militantes » (01/03/2018)

Le programme ANR Vioramil, qui a commencé en 2016 et s’achèvera en 2019, organise un colloque thématique.

Intitulé : « Violences et radicalités militantes dans l’espace public
en France des années 1980 à nos jours »


Argumentaire partiel : l’angle retenu est celui de la présence du phénomène dans l’espace public et de l’intervention dans celui-ci de différentes catégories d’acteurtrices, que ce soit tant en termes d’investissement militant que de médiatisation via tout type de supports, de controverses ou polémiques, sans négliger une dimension mémorielle ou documentaire.

Fondées sur des enquêtes de terrain et/ou sur l’analyse de corpus, les contributions se répartiront selon quatre axes :

La date limite d’envoi des propositions est fixée au 1er mars 2018.

Les propositions de communication précisant l’axe choisi (3 000 signes maximum, espaces compris + bibliographie) à : jacques.walter@univ-lorraine.fr et beatrice.fleury@univ-lorraine.fr.

Contact : Jacques Walter
En savoir plus : appel complet disponible à l’adresse suivante

H2020 : Appel à projets conjoints « GENDER NET Plus » (01/03/2018)

GENDER-NET Plus est un programme Horizon 2020 (Swafs). Le projet est coordonné par le CNRS, impliquant principalement des ministères et agences de financements de 12 pays d’Europe et du Canada. L’ANR est également partie prenante du projet.

Un appel à projets conjoints est ouvert.

Objectif : promouvoir des actions permettant de favoriser l’équité homme/femme par le biais de changements institutionnels et l’intégration de l’analyse du genre dans la recherche et les programmes de financement.

Les projets devront intégrer un ou plusieurs axes thématiques des objectifs de développement durable des Nations Unies (SDG 3 Good health and well-being, SDG 9 Infrastructure, Industrialization and Innovation, et SDG 13 Climate Action) en favorisant une approche interdisciplinaire.

Ainsi, pour chacun des axes thématiques choisi, une approche interdisciplinaire prenant en compte l’interface société-technologie-culture est fondamentale.

Les projets devront réunir des partenaires d’au moins 3 des pays du consortium.
La durée maximale des projets financés sera de trois ans, leur durée recommandée d’au moins deux ans.

L’échéance de l’appel à projets est fixée au 1er mars 2018, 17h.

Contact :

En savoir plus : consulter la page Web de l’appel à l’adresse suivante

H2020 : Appel à projets transnationaux : soins de santé et services sociaux dans les maladies neurodégénératives (06/03/2018)

L’ANR s’associe à l’ERA-NET JPco-fuND pour lancer un appel à projets transnational conjoint, destiné à financer des projets portant sur les soins et les services sociaux dans les maladies neurodégénératives.

L’appel à projets associe vingt pays membres : L’Allemagne, l’Australie, la Belgique, le Canada, la République Tchèque, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande, la Finlande, la France, Le Luxembourg, La Norvège, la Pologne, les Pays Bas, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Turquie.

L’objectif de l’appel est de financer des projets de recherche multidisciplinaires ambitieux, innovateurs, et transnationaux, relatif aux soins, à la prise en charge et aux services sociaux, tant au niveau global des systèmes de santé et des infrastructures, qu’au niveau plus individuel des patients, des familles et des soignants.

Les propositions peuvent inclure, entre autres, les thèmes suivants :

Les propositions doivent clairement faire apparaître la valeur ajoutée de la collaboration transnationale et doivent indiquer l’impact potentiel pour la compréhension de la maladie ainsi que pour le développement des thérapies pour les maladies neurodégénératives.

Chaque consortium devra être composé d’un minimum de trois et un maximum de six équipes de recherche, provenant au minimum de trois pays différents participant à cet appel à projets. Les consortiums impliquant des partenaires provenant de pays à présent sous-représentés comme la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie peuvent augmenter la taille du consortium à 7 équipes maximum. Un maximum de deux partenaires par pays est accepté. L’ANR financera exclusivement les partenaires français des projets sélectionnés.
La durée maximale des projets financés sera de trois ans.

L’échéance de l’appel à projets est fixée au mardi 6 mars 2018 minuit.

Contact : à l’ANR : Dr. Sheyla Mejia-Gervacio
En savoir plus : consulter la page Web dédiée

ANR - DFG : Appel à projets franco-allemand en sciences humaines et sociales (15/03/2018)

L’Agence nationale de la recherche (ANR) et la Deutsche Forschungsgemeinschaft lancent la 12e édition de l’Appel à projets (AAP) franco-allemand en sciences humaines et sociales.

Cet appel à projets est ouvert à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Il est destiné à soutenir des projets proposés conjointement par des équipes françaises et allemandes.
D’un point de vue thématique, les projets de recherche communs ne sont pas tenus de concerner des objets et/ou des terrains franco-allemands. Un bilan des éditions passées et des conseils aux porteurs de projets sont accessibles.

L’ANR et la DFG financeront respectivement les dépenses relatives aux équipes françaises d’un côté, allemandes de l’autre.

Les dossiers devront être soumis parallèlement à l’ANR et à la DFG, selon les modalités propres à chaque agence et indiquées dans le texte de l’appel à projets.

Date limite de soumission des dossiers : jeudi 15 mars 2018, 13h00.

Contact : renseignements à l’ANR : Dr. Bernard Ludwig
En savoir plus : consulter la page Web dédiée

Appels à communications : Colloque « Les défaillances d’entreprise » (15/04/2018)

La Maison de la Recherche en Sciences Humaines de Caen hébergera le 15 juin 2018 un colloque thématique.

Intitulé : « La défaillance d’entreprise : vers une approche multidimensionnelle »

Argumentaire partiel : les coûts psychologiques, sociaux et économiques de l’échec font de ce phénomène un sujet sensible à aborder et un événement indésirable et inattendu à éviter. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les premiers travaux sur la défaillance des entreprises, reconnue dans la littérature anglo-saxonne sous le terme « business failure ». Bien que ce phénomène ait été étudié par plusieurs disciplines, telles que le droit, la finance, la sociologie, l’économie, le management, la stratégie, l’entrepreneuriat et les sciences des organisations, ces premiers travaux partagent le même objectif : mettre en évidence les causes qui sont à l’origine de l’échec de nombreuses entreprises et, éventuellement, réfléchir à des stratégies d’actions préventives, curatives ou encore palliatives.

Au-delà des causes (pour quelles raisons certaines entreprises échouent-elles et d’autres non ?) ou encore des conséquences (quelles sont les conséquences que peut avoir l’échec de l’entreprise sur les entrepreneurs ?), toutes les contributions à dimension empirique ou théorique, quantitatives ou qualitatives, sur le thème de la défaillance des entreprises (petites, moyennes ou grandes) et des entrepreneurs peuvent être proposées telles que celles liées aux thèmes suivants (liste non-exhaustive) :

Date limite de soumission des propositions : 15 avril 2018, sous la forme d’un résumé (rédigés en français ou en anglais) d’environ 500 mots accompagné de trois à cinq mots clés et de(s) code(s) JEL à l’adresse électronique suivante : nabil.khelil@unicaen.fr en copie à xavier.bredart@umons.ac.be.

Contact : Nabil Khelil (CREM)
En savoir plus : consulter le site Web du colloque

FINANCEMENT DE LA RECHERCHE

Prix Jacques Tymen et Prix Michèle Fardeau de l’AÉS (23/03/2018)

Lors des prochaines Journées de l’Association d’Économie sociale à Lyon (6-7 septembre 2018), l’AÉS décernera deux prix :

Les candidatures doivent être déposées d’ici au vendredi 23 mars 2018.

Contact : aes2018@sciencesconf.org
En savoir plus : consulter la page Web du colloque

Prix Jean Carbonnier 2018 (20/04/2018)

La Mission de recherche Droit et Justice (CNRS-Ministère de la Justice) ouvrent la campagne de recueil des candidatures pour le prix Jean Carbonnier de la recherche sur le droit et la justice 2018.

Ce prix récompense des travaux portant sur le droit ou la justice, quelle que soit la discipline des sciences humaines et sociales concernée.

Rédigés en français, publiés ou non, ils doivent constituer pour leur auteur, français ou étranger, l’une de ses premières recherches ou l’un de ses premiers travaux. Ils doivent avoir été achevés, et soutenus s’il s’agit d’une thèse, entre le 1er septembre 2016 et le 31 décembre 2017.

Une subvention de 5000 € est attribuée au lauréat.
Depuis 2017, le Prix Carbonnier est attribué en partenariat avec les éditions Dalloz.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 20 avril 2018.

Contact : Jeanne Chabbal
En savoir plus : consulter la page Web dédiée

Prix de thèse sur l’habitat social 2018 (30/04/2018)

L’Union sociale pour l’habitat, la Caisse des Dépôts et l’Institut CDC pour la recherche, organisent en 2018 la 5e édition du Prix de thèse sur l’habitat social.

Le prix 2018 de thèse sur l’habitat social a pour objet de récompenser la ou les meilleures thèses de doctorat soutenues entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2017. Ces thèses, qui peuvent émaner de toutes les disciplines académiques, devront contribuer à la compréhension de l’habitat social au sens large du terme. Elles devront également comporter des qualités de lisibilité et être facilement appropriables par un public de professionnels du secteur.

Les thèses reçues seront lues et analysées par un jury composé de dirigeants d’organismes Hlm, de représentants de la Caisse des Dépôts et de personnalités du monde universitaire et de la recherche.

Le prix est soutenu par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que par le Plan urbanisme construction architecture.

Il sera remis au cours du Congrès Hlm qui se déroulera du 09 au 11 octobre 2018 à Marseille.

Date limite de dépôt des dossiers de candidature : lundi 30 avril 2018 au soir.

Contact :

En savoir plus : consulter la page Web dédiée

ACCOMPAGNEMENT/FORMATIONS

École d’été doctorale : « European Sociological Association PhD Summer School-2018 » (27-30/06/2018)

L’école d’été doctorale 2018 de l’European Sociological Association se déroulera à l’Université d’Ankara, en Turquie, du 27 au 30 juin 2018.

Objectifs : les ateliers seront centrés sur la préparation à la publication d’articles, mais incluront également une séance d’entraînement à la prise de parole en contexte académique et médiatique (préparation aux interventions publiques, communication via les plateformes média et présentation efficace de son parcours),
tout en constituant une opportunité de développer sa carrière (tutorat et accès au réseau des doctorants européens).

Public visé : 25 doctorants membres de l’ESA (inscription nécessaire avant l’école d’été).

Prise en charge financière : l’ESA prendra à sa charge les quatre nuits d’hébergement et les frais de repas à Ankara. 300 € maximum seront disponibles pour couvrir les frais de voyage.

Date limite de soumission des candidatures : 15 février 2018.

Contact : Nilay Çabuk Kaya, (Directeur de l’école d’été 2018) ou son assistant Haktan Ural
En savoir plus : consulter la page Web dédiée

UdL : « Espace Ulys » : accueil des chercheurs et doctorants internationaux en mobilité

L’espace Ulys de l’Université de Lyon a pour mission d’offrir un accueil de qualité aux chercheurs et doctorants internationaux en mobilité sur notre site.

Cette mission se développe sur 3 axes principaux :

L’espace Ulys souhaite relancer en 2018 des sessions d’information à destination des personnels accueillant des chercheurs et doctorants internationaux.
Afin d’être au plus près de vos besoins, Ulys vous propose de participer au sondage suivant.

Invitez vos scientifiques étrangers à s’inscrire dans sa base de données, ils seront ainsi informés régulièrement des événements à venir.

Contact : information@espace-ulys.fr
En savoir plus  : agenda des événements proposés consultable sur le site Web d’Ulys

Cliquez ici si ce message ne s'affiche pas correctement